Comme pour tout produit ou service, de façon générale, la qualité de la traduction peut varier en fonction du prix. C’est en grande partie parce que la traduction est une compétence qui prend des années à maîtriser et que les traducteurs doivent être rémunérés équitablement pour leur expertise. À l’ère de l’intelligence artificielle et de la traduction automatique, une rémunération juste se révèle même nécessaire pour que les traducteurs puissent continuer de fournir une valeur ajoutée. Du côté des clients, les entreprises et les organisations qui se soucient de leur image de marque et qui veulent utiliser la traduction pour accroître leur portée connaissent la valeur d’une bonne traduction. Voici tout ce qui doit être pris en compte au moment de considérer le coût des services de traduction.
Les traducteurs sont des travailleurs du savoir
Dans son livre de 1959, The Landmarks of Tomorrow, Peter Drucker a été le premier à utiliser le terme « travailleur du savoir », qu’il définit comme une personne qui est « employée parce qu’elle possède et peut appliquer un grand nombre de connaissances ». Pour ce qui est de la traduction, il faut des années pour devenir bilingue, sans compter pour parvenir à maîtriser les compétences nécessaires. La traduction ne se limite pas à remplacer les mots d’une langue par ceux d’une autre langue : elle exige d’excellentes aptitudes en rédaction, une spécialisation dans des domaines précis et une connaissance des techniques de traduction. En règle générale, les professionnels sont rémunérés en fonction de leur niveau de compétence et de leur formation, et les traducteurs ne font pas exception.
Les traducteurs ne sont pas des machines
En fait, il y a toujours un humain derrière une traduction de qualité. La traduction automatique a sa place : elle facilite la communication entre les locuteurs de langues étrangères et peut être utilisée pour comprendre l’essentiel d’un texte. Mais les machines ne peuvent pas tenir compte du contexte et des subtilités culturelles. Il n’est tout simplement pas possible de se fier à une traduction automatique à moins d’être traducteur professionnel, à savoir la personne la plus apte à décider si on peut modifier un texte produit par la traduction automatique afin de l’améliorer ou plutôt de ne pas s’en servir. À l’ère de l’intelligence artificielle, cela signifie que la traduction automatique est un outil à la disposition de tous, mais que les traducteurs sont essentiels au maintien de la qualité dans la version définitive de la traduction et que leurs compétences ont même plus de valeur.
Les traducteurs exploitent une entreprise
Les traducteurs ne consacrent pas tout leur temps à la traduction. Bien que les employeurs soient habitués à payer un taux horaire à leurs employés, les traducteurs sont rémunérés pour le temps qu’ils passent à traduire, ce qu’ils peuvent faire plus rapidement et mieux qu’une personne sans qualification professionnelle. De plus, au fur et à mesure qu’on s’améliore en tant que traducteur, on apprend à travailler plus rapidement, par conséquent, on doit exiger des tarifs plus élevés pour son temps. Les tarifs doivent également tenir compte du temps qui est consacré à d’autres aspects de son entreprise. Cela comprend la gestion de la facturation, les devis, la communication avec ses clients et les lexiques et mémoires de traduction propres à chaque client. De plus, pour réussir à long terme, les traducteurs doivent consacrer du temps au réseautage et au perfectionnement professionnel, qui eux aussi ont un coût.
En plus de la formation, les traducteurs doivent être en mesure de se doter d’un site Web, de se procurer des outils de traduction (logiciels et matériel informatique) et d’adhérer à des associations professionnelles. Et, comme les salariés, les traducteurs s’attendent à être rémunérés suffisamment pour épargner en vue de la retraite, pour prendre des vacances et pour ne pas être pénalisés lorsqu’ils doivent prendre un congé de maladie.
Les traducteurs ne sont pas tous égaux
La qualité du service dépend de la façon dont une entreprise comprend les besoins de ses clients et répond à leurs attentes. De nombreux traducteurs aiment traduire parce qu’il s’agit d’un travail solitaire, mais tous les traducteurs n’ont pas le sens des affaires pour voir le rôle d’une traduction dans l’ensemble. Offrir un service de qualité signifie également être disponible lorsqu’un client a besoin de vous et certains traducteurs refusent des projets lorsqu’ils ont beaucoup de travail et ne sont pas en mesure de respecter l’échéance de leur client. Cependant, la sous-traitance est une façon d’ajouter une valeur, peu importe les circonstances, car on est en mesure de combler les besoins en tout temps et d’assurer une uniformité d’un projet à l’autre. Certains pigistes ne veulent tout simplement pas être responsables du travail d’une autre personne, mais il est bon pour les affaires d’être entouré de collègues qui vous font confiance et qui sont prêts à vous aider.
Pour conclure, les services de traduction varient non seulement en qualité, mais diffèrent aussi selon la façon dont un traducteur répond aux besoins de ses clients. La disponibilité, la bonne compréhension du produit ou du service d’un client et l’expertise du traducteur dans son domaine constituent des aspects qui entrent tous en jeu lorsque vient le temps de prendre en considération les coûts des services. Au lieu de baisser leurs tarifs à l’ère de la traduction automatique, les traducteurs ont même raison de les augmenter comme ils sont les seuls à juger de la qualité de la version définitive de la traduction. Plus important encore, lorsqu’on n’investit pas dans des services de qualité, une mauvaise traduction peut se révéler encore plus coûteuse, en fin de compte.
Pour avoir des conseils pour s’assurer d’obtenir des services de traduction de qualité, consultez cet article.